Aux racines de la muséographie

Les bases de la muséographie fixées par Denon

On considère que Vivant Denon a mis en pratique des principes d'organisation et de mission des musées qui sont la base de ce qui est aujourd'hui appelé muséographie. Même si ces réflexions avaient commncé sous l'Ancien Régime, le directorat centralisé de Denon a favorisé leur lmise en oeuvre.

On peut les résumer dans trois grands principes :

  • Conserver
  • Inventorier et cataloguer
  • Exposer

L'hostilité aux concours

On lira avec intérêt la contribution de Marc Gerstein Denon et la politique des concours lors du colloque Les vies de Dominique-Vivant Denon de 1999 au Louvre

Denon, dès le début de son directorat, a affiché une hostilité face à l'organisation des concours, considérés comme le fruit d'une démarche démocratique sous les premières années de la Révolution, mais dont le produit, en termes de qualité artistique, s'est révélé médocre ou mauvais. Ils engendrent de plus des polémiques sans fin sucitées par les recalés.

Les pestiférés de Jaffa

Ce tableau reprend le même principe que le Serment des Horaces de Jacques Louis David de 1784, conservé au Louvre. On peut remarquer trois arcades comme pour le Serment des Horaces à gauche les fils prêtant serment, puis au milieu le père levant les épées et à droite les femmes tristes.

La scène se passe dans une mosquée, on voit sa cour et son minaret. En arrière-plan, il y a les murailles de la ville, dont une tour présente une brèche, tandis qu'un drapeau français démesuré flotte au-dessus de la fumée d'un incendie.

À gauche, dominé par un arc outrepassé typique de l'architecture arabe, un homme habillé à la manière orientale distribue du pain, aidé par un serviteur qui porte un panier. Derrière eux, deux Noirs en livrée portent un brancard. Devant, un homme assis, pensif, rappelle un des damnés du Jugement dernier de Michel-Ange7.

À droite, sous deux arcades, cette fois-ci en arc brisé, Napoléon, touche le bubon d'un malade à son aisselle. Au premier plan, un médecin arabe donne des soins à un autre malade. Le bas du tableau est occupé par des hommes prostrés. La lumière du tableau et le jeu des couleurs mettent en évidence Napoléon Bonaparte.

Décrivons cette composition. On remarque une structure en deux groupes : celui de la lumière et celui de l’ombre. Dans celui qui baigne dans la lumière, on voit Bonaparte au centre de la composition, à l’intersection des lignes dominantes. Il est accompagné d’un général et du médecin en chef de l’armée, Desgenettes. Dans ce groupe, des pestiférés ont des corps qui sont des nus académiques, à la beauté idéalisée où tous les muscles sont visibles, tels des sculptures antiques.

Dans le deuxième groupe, l’obscurité domine. Les figures présentes y sont tristes et désabusées : voir ce groupe d’arabes et de soldats à gauche, juste derrière le général. Ce groupe dit le désespoir quand celui de la lumière représente l’espoir revenu. Dans l’obscurité sont peints les différents stades de la peste. On remarque à gauche des figures qui souffrent, mais aussi deux Arabes portant un brancard qui soutient certainement un cadavre, représentés de manière énergique. Lorsque que l’on se déplace vers la droite, en suivant l’ombre, les figures vont de plus en plus mal jusqu'à la mort. Gros présente un médecin turc qui prélève le liquide présent dans un bubon. Cette représentation est inscrite dans l’actualité, puisqu'à l’époque le seul moyen de lutter contre la peste est la vaccine (on prélève le pus d’un malade et on l’introduit dans le sang d’une personne non malade). La question de la vaccine est très débattue, car une personne sur trois cents peut mourir après injection de la vaccine. Cette représentation est donc comprise par les contemporains (cette opinion est en fait erronée. A l'époque, on luttait contre la variole - et non la peste - par l'inoculation de la maladie, dite variolisation, grâce à une scarification cutanée (et non dans le sang). La vaccine de Jenner n'a été introduite en France qu'en 1800 et les membres de l'expédition d'Égypte ne pouvaient en avoir connaissance).

Le lieu où se trouvent toutes les figures est une mosquée transformée en lazaret (lieu de quarantaine pour les malades). On peut remarquer des motifs orientalisants. En fond on aperçoit la citadelle, avec le drapeau de la France et sur la droite la mer et un port. La lumière vient du haut, peut-être d’une petite lucarne.

La prise de Jaffa, le 7 mars 1799, et sa violente mise à sac par l'armée française, sont rapidement suivies de l'aggravation d'une épidémie de peste bubonique, identifiée dès janvier 1799, qui va décimer l'armée commandée par Napoléon Bonaparte. Le 11 mars, Bonaparte rend une visite spectaculaire aux malades, et les touche, ce qui est considéré comme magnifique ou suicidaire selon que l'on se place du point de vue de la légende napoléonienne ou de celui des frayeurs que suscite à l'époque la peste.

Le malade aux yeux bandés qui se trouve sur la droite souffre d'ophtalmie en plus de la peste. Depuis leur arrivée en Égypte en juillet 1798, les Français sont nombreux à être touchés par des troubles graves aux yeux dus au sable, à la poussière et à la lumière du soleil.

En 1804, il n'est pas question de représenter qui que ce soit osant empêcher Bonaparte de faire quoi que ce soit, mais un soldat esquisse le geste d'arrêter la main dégantée qui va toucher le bubon d'un malade. Les mécanismes de la contagion de la peste bubonique sont encore inconnus au début du xixe siècle, et l'on ignore le rôle des puces dans la transmission jusqu'à sa mise en évidence par Paul-Louis Simond en 1898. Toucher à main nue un bubon n'est pas particulièrement risqué, tous les autres acteurs de la scène courent, nous le savons maintenant, le même risque, celui qu'une puce passe sur eux depuis un malade. L'officier qui protège sa bouche et son nez n'a cependant pas une attitude totalement infondée : certains cas de peste bubonique peuvent évoluer en peste pulmonaire, avec un risque très élevé de contagion par les aérosols émis par la toux des malades.

Le geste médical est un peu plus à droite du tableau, inchangé depuis au moins le Moyen Âge : c'est l'incision des bubons opérée par le vieux médecin, pour s'en faire écouler le pus, ce qui est inefficace quant au traitement et affaiblit le malade. Le médecin essuie la lame qui va servir à inciser. L'assistant du médecin soutient et bloque le malade pendant l'opération.

Au moment où Napoléon Bonaparte devient empereur, cet épisode évoque la tradition de guérison thaumaturgique des écrouelles par les rois de France, qui recevaient et touchaient des scrofuleux afin de les guérir.

La réalité semble assez loin de cette image mythique : le 23 avril 1799, pendant le siège de Saint-Jean-d'Acre, Bonaparte suggère à Desgenettes, médecin en chef de l'expédition, d'administrer de l'opium aux malades, c'est-à-dire de les euthanasier. Desgenettes refuse. Le 27 mai de la même année, Bonaparte rend une deuxième visite aux pestiférés de Jaffa.

Cette œuvre raconte les événements de Jaffa, ville palestinienne. En 1799, la peste touche plus de 1500 soldats sur 13000 du total de l’armée bonapartiste. Avant le départ de Jaffa, Bonaparte demande aux médecins de son armée d’achever les malades qui ne peuvent pas suivre en administrant un poison aux pestiférés. Mais il reste des survivants et quand l’armée anglaise arrive à Jaffa, les soldats qui ont survécu relatent les événements. Les Anglais en guerre contre la France en profitent pour lancer une importante propagande antinapoléonienne dont l’écho arrive jusqu’en France (caricature de James Gillray Le jour du règlement de comptes du boucher corse (1803). Éclate un scandale qui ternit l’image de Bonaparte et menace ses ambitions : Bonaparte cherche à s’affirmer en tant que chef légitime et obtenir l’adhésion du pays pour fonder une dynastie. L’affaire gène car la version officielle est différente des témoignages britanniques.

La mise en valeur de Bonaparte se voit très clairement dans cette composition. En effet plusieurs éléments de l’œuvre permettent d’attirer le regard du spectateur vers le général Bonaparte et la manière dont Gros le représente confère une certaine aura au général français. La position centrale, la convergence des lignes dominantes sur Bonaparte, la lumière et les couleurs sont autant d’éléments qui mettent en valeur le général. Le contraste entre les pestiférés qui se fondent dans le décor oriental et l’uniforme français du général est aussi une manière de mettre en valeur le chef de l’armée. L’éclairage de Gros crée l’impression que les hommes placés près du général sont revivifiés tandis que les autres restent plongés dans la pénombre et le désespoir. De plus, Gros représente Bonaparte dans la position du Christ guérisseur ou d’un roi thaumaturge (au moment du sacre, le roi de France touche les malades pour exercer son pouvoir thaumaturgique, c’est-à-dire de guérison). La posture du général peut également rappeler celle de l’Apollon du Belvédère. Il est intéressant de noter qu’Apollon est le dieu qui donne les lois aux hommes mais également le dieu qui provoque la peste et qui peut la faire cesser. L’évocation de ces figures se lit notamment dans le toucher de Bonaparte sur le pestifère. Les références à Apollon sont comprises par les personnes de l’époque. En effet, les iconographies religieuses touchent un large public. De plus, Bonaparte a rapporté quelques années auparavant l’Apollon du Belvédère d’Italie, ce que sait la population.

Le tableau réfute plusieurs accusations relatives à la campagne de Bonaparte en Orient. En représentant Napoléon au milieu de ses hommes, Gros montre que le général n’abandonne pas son armée en terre étrangère. De plus, le courage et le calme de Bonaparte par rapport aux autres soldats (l’un se cache la bouche avec un tissu, un autre fuit la scène, Desgenettes et un autre soldat essaient d’empêcher Bonaparte de toucher le bubon du pestiféré) présentent un chef attentif à ses soldats, prêt à réconforter ses troupes au péril de sa vie. Enfin, le toucher de Bonaparte cherche à montrer qu’il est plein de compassion et qu’il ne sacrifie pas impitoyablement les malades. 

Source Wikipedia

Les pestiférés de Jaffa
Rapport à  propos d'un tableau de Gros

Rapport à propos d'un tableau de Gros

Rapport, tracé de la main de M. Denon, que ce directeur du Musée adressa spécialement à l'empereur, à son quartier général en Allemagne. Ce rapport est de brumaire an XIII. Cette campagne était la campagne d’Austerlitz.

 

« Sire,

« Il y a un tableau au salon qui captive l’intérêt de tout le monde. Comme il représente une action de votre vie et un genre de courage qui, parmi les héros, vous caractérisera dans l'histoire, je crois de mon devoir de vous en rendre compte. C'est le tableau de Gros, représentant V. M. visitant et touchant les malades à l’hôpital militaire de Jaffa. Ce tableau est vraiment un chef-d’œuvre ; il est tellement au-dessus de tout ce qu’avait fait Gros, que par cette .seule production il sera compté au nombre des plus habiles artistes de l’école française. Vous y êtes représenté noblement, avec la sécurité d’une âme élevée qui fait une chose avec le sentiment de son utilité. Votre costume est: admirable, votre ressemblance très animée et très historique ; tout ce qui vous environne est si ému de confiance et d’espoir, que ces sentimens éloignent, déjà l’horreur que peut inspirer une scène où est représenté tout ce que la nature a de plus affreux.

« Relativement à l’art et à l’ordonnance du tableau, on ne peut donner assez de louanges à l’artiste ; il y a pompe au milieu de la misère, vérité de costumes, toute l'ardeur et la transparence de l'air du climat, et une magie dans le clair-obscur qui met Gros à côté des Tintoret, des Paul Véronèse ; enfin ce jeune artiste a montré, par cet ouvrage, une telle maturité dans son talent, que, dès ce moment, je pourrais afficher son tableau avec toutes les productions de l’école vénitienne, qui y figurerait avec avantage ; il est nombreux, varié, intéressant, et occupera pendant deux mois au moins la curieuse oisiveté des Parisiens.

Je suis, Sire, avec le plus profond respect, de V.M. le plus fidèle serviteur.

Signé Denon

Source : Journal des Artistes, 25 mai 1828 – Répertorié dans Gallica/BNF

Note sur le nu dans la statuaire
Statue de Napoléon par Antoine Denis Chaudet

Note sur le nu dans la statuaire

Beaux Arts

La dernière déliberation du corps-législatif, dans sa dernière session, a été de voter une statue du PREMIER Consul pour consacrer le bienfait que la nation vient de recevoir de lui dans l'organisation du nouveau Code. Cette statue sera en pied; elle sera placée sur un cube carré, au milieu de la salle des séances du corps-législatif. Le citoyen Chaudet, que de nombreux ouvrages mettent au rang de nos habiles artistes, a été choisi pour l'exécution de cette statue en marbre, qui sera achevée dans le courant de la prochaine session.

Point de plâtre, point de modelé provisoire; voilà enfin un monument, voilà enfin un hommage digne du héros auquel il est offert, digne du corps qui l'a voté.

Le zèle et la célérité que les questeurs ont déjà apportés à tout ce qui pouvait abréger 1'exécution de cet ouvrage, en hatera la confection, et ce sera pour la sculpture l'inauguration d'une nouvelle époque; mais à cette époque où les destins de la France se présentent sous un aspect si grand, pourquoi ne redonnerait-on pas aux arts, et particuliérement à la sculpture, toute cette grandiosité qui la rendit si recommandable dans les beaux siècles de la Grèce et de Rome ? Pourquoi ne la débarrasserait-on pas de ces entraves de costumes qui arrétèrent ses progrès sous le règne de Louis XIV. et qui pensèrent 1'anéantir sous ceux de Louis XV et de Louis XVI ?

En vain on pourra alléguer que, pour la véracité de l’histoire, chaque monument doit rappeler les usages de chaque siècle; les Grecs ni les Romains n'avaient coutume de paraître en public avec les jambes, les bras et l'estomac nuds, et cependant ils se sont bien gardés de couvrir de vêtemens les statues de leurs héros, de leurs rois, de leurs empereurs. Celle d Epaminondas ( au Musée Napoléon ) . vêtu d'un simple manteau, est aussi décente que noble. S’apperçoit-on que le Germanicus est nud ?

Après le règne de Tibère, où toutes les recherches de l’affeterie furent employées dans la parure des empereurs, on n'imagina pas d'exiger des sculpteurs d'en surcharger les statues héroïques, consacrées au sénat et dans les temples; et celles que nous avons d Antonin, de Marc-Aurele, de Septime-Sévère, pour être nues, n'en paraissent pas moins décentes. La nudité est tellement inhérente à la sculpture, qu'en aucun temps on n’a cru pouvoir lui substituer la mode. Le règne de la richesse et de la magnificence, le règne de Louis XIV. n'a pu même se soustraire à cette loi. Les statues équestres de ce prince furent faites avec les bras, les jambes et les pieds nuds. Il est vrai que, n'osant tout-à-fait braver le préjugé, on ajouta alors à cette licence l'assemblage ridicule d'une grande perruque du temps. et des armures sans caractère.

Devenus plus rigides observateurs des minuties, nous avons vu, sous le règne de Louis XVI, ordonner aux malheureux sculpteurs d'exprimer dans les portraits de nos grands hommes jusqu'aux plus basses trivialités; nous avons vu demander la statue du maréchal de Luxemboutg en longue perruque, l'épée au poing, la tête nue, et plus que tout cela encore, avec la difformité dont la nature avait affligé ce héros. L'histoire peut annoblir une bosse en répétant ce que disait Luxembourg en parlant du prince d'Orange: « Comment sait-il si je suis bossu , il ne m'a jamais vu par derrière. »

Mais quand il faut parler à l'âme par les yeux, l'artiste doit se garder de transmettre des vérités qui lui répugnent, des vérités si peu héroïques, si peu monumentales. C'est à la peinture seule à conserver les costumes des temps; la richesse de la palette peut distraire et faire passer sur toute espèce de vétemens: les étoffes. les broderies augmentent encor ses trésors; le nombre de ses personnages, celui de leurs expressions rendent son patrimoine immense; mais la sculpture sans couleurs, qui n'a pour appanage que ses formes sévères, qu'une gravité de pose, si difficiles à varier, réduite le plus souvent dans ses compositions à l'unité d'un personnage, que lui restera- t-il si on exige d'elle quelle couvre d’habits mesquins ses tranquilles mouvemens, si elle ne peut réchauffer le marbre de la vie, de la nudité ? Que l’on vienne voir dans l’atelier du cit. Chaudet 1'étude du monument projetté; qu’on vienne voir avec quelle modestie un simple manteau français accuse le mouvement de sa figure, et l’on s'opposera sans doute à ce que cet artiste hache par les angles aigus de nos vètemens écourtés, les contours fluides des membres de sa statue qui sont restés découverts.

Au nom d’un siècle on tout doit être grand, qu’on accorde à la sculpture ce sacré caractère. Comme directeur.je me joins à tous les artistes, à tous les véritables amateurs des arts, et je demande cet exemple du retour du bon goût, au Corps législatif, à Bonaparte, à la Nation entière.

Article de Dominique Vivant Denon dans La Gazette Nationale ou le Moniteur Universel n° 266 du 26 avril 1804 in gallica.bnf.fr / BnF

Note sur la Pallas de Velletri

On vient de placer provisoirement dans la première salle du musée Napoléon une statue connue sous le nom de la Pallas de Velletri.

On peut l’annoncer avec assurance comme la plus belle figure drapée qui soit connue, et par cela elle doit être comptée au rang des plus beaux morceaux de sculpture qui existent, tels que la Vénus, le Laoocon, l’Apollon et la Diane. Elle a peut-être plus que ces quatre autres l’austérité qui caractérise la sculpture athénienne et corinthienne, c’est-à-dire ce que la plus sublime école a produit de plus sévère et de plus grandiose.

Sa tête exprime tout à la fois et au plus haut degrès la gravité et la sérenité. Sa chevelure est traitée dans le style des bustes de la haute antiquité grecque. Outre l’extrême beauté des plis de sa draperie, on ne peut trop admirer la légèreté et la hardiesse de leur exécution. Tout le nud en est traité d’une manière aussi grande que simple. Elle a plusieurs particularités qui lui appartiennent à elle seule. C’est qu’outre les paupières, on y a exprimé les scils, ce qui donne aux yeux une couleur et une expression très avantageuses à une figure colossale que tout naturellement on doit voir de loin. Une autre particularité, c’est qu’outre l’art, le goût et la vérité avec laquelle sont commencés, renflés et terminés les plis de ses draperies, elles sont festonnées et gauffrées de manière à présenter jusqu’à l’illusion la variété des étoffes et leurs différens mouvemens. Enfin, soit par rapport à toutes ses perfections, soit par rapport au lieu où elle a été trouvée (dans le palais patrimonial d’Auguste), cette statue est une de celles qui doivent être le plus irrévocablement regardées non comme faites par des Grecs sous l’Empire romain, mais comme un des chefs-d’œuvre apportés de l’Attique lors de la conquête de la Grèce.

Moniteur universel, 28 frimaire an XII ; la note de Denon sur la statue fut publiée dans ce même numéro.